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 L'histoire du manga, par Yûkari

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Gumi
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Gumi


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MessageSujet: L'histoire du manga, par Yûkari   L'histoire du manga, par Yûkari EmptyLun 17 Jan - 22:21

Suite au succès du film Akira en 1990, l'éditeur Glénat décide de publier le manga originel, Akira, de Katsuhiro Otomo, en fascicules, d'après l'édition colorisée en Amérique. Le renouvellement massif des codes du manga qu'introduit cette œuvre permet ainsi au succès d'être au rendez-vous, et l'édition cartonnée en couleur voit le jour dès la fin de l'année.
Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les anime, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat décide de tenter de nouvelles traductions, en publiant les manga originaux d'anime à succès : Dragon Ball d'Akira Toriyama à partir de février 1993, Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l'entreprise permet à Glénat de traduire d'autres manga, liés ou non à un anime : Appleseed de Masamune Shirow à partir de juin 1994, Crying Freeman de Ryōichi Ikegami en janvier 1995, Gunnm de Yukito Kishiro à partir de mars, Sailor Moon de Naoko Takeuchi dès février.

D'autres éditeurs traditionnels commencent à s'intéresser au manga. Casterman publie d'abord dans sa collection « Manga », créée en janvier 1995 deux bandes dessinées créées aux Japon par des auteurs français avant de traduire coup sur coup en septembre Gon de Masashi Tanaka, L'Habitant de l'infini d'Hiroaki Samura, et L'Homme qui marche de Jiro Taniguchi, premier manga d'auteur publié en France. « Casterman manga » accueille de nouveaux titres de qualité jusqu'en 1999, avant d'être remplacée par des collections plus spécialisées par la suite.
Tonkam se lance en juin 1995 avec RG veda de CLAMP et devient le premier grand éditeur français spécialisé dans le manga. C'est également le premier à les publier dans le sens de lecture japonais, à la fois pour des raisons de coût et d'intégrité de l'œuvre, disposition qui devient rapidement la norme, sauf dans quelques cas particuliers (comme la collection « Écritures » de Casterman).
La vague est lancée : de 2 en 1994, ce sont plus d'une quarantaine de séries différentes qui sont publiées ou lancées en 1996 (pour 105 albums, par Tonkam, Glénat et J'ai lu principalement), parmi lesquelles City Hunter, cette fois porté par Nicky Larson, Ghost in the Shell de Shirow, Le Roi Léo, Astroboy et Blackjack d'Osamu Tezuka. En 1997 apparaissent Détective Conan de Gosho Aoyama, 3×3 Eyes de Yūzō Takada, Ah! My Goddess de Kōsuke Fujishima, en 1998 Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto, Cat's Eye de Tsukasa Hojo, Kenshin le vagabond de Nobuhiro Watsuki, Captain Tsubasa de Yôichi Takahashi, Cardcaptor Sakura de CLAMP.

À partir de 1999, Kana s'affirme comme le quatrième grand acteur du secteur. Cependant, alors qu'à cette date les principales séries japonaises à succès des années 1980 et 1990 sont traduites, et qu'elles atteignent parfois d'enviables chiffres de vente (début 2000, 120 000 exemplaires par volume de Dragon Ball, environ 20 000 pour les séries les plus populaires), que les magazines dédiés vont commencer à se multiplier, que les rencontres d'amateurs ont de plus en plus de succès, qu'internet va favoriser le développement des mangas, le monde de la bande dessinée tel que le laisse percevoir le Festival d'Angoulême laisse peu de place à cette émergence, et les éditeurs alternatifs lui restent globalement indifférent, laissant inconnu au public le large patrimoine de bande dessinée d'auteur japonaise.
Des séries plus récentes sont alors traduites, et remportent également un grand succès : en 2000 Hunter × Hunter de Yoshihiro Togashi, One Piece d'Eiichirō Oda, en 2001 GTO de Tōru Fujisawa , I¨s de Masakazu Katsura, Samurai deeper Kyo d'Akimine Kamijyō, Angel Sanctuary de Kaori Yuki, en 2002 Love Hina de Ken Akamatsu, Gunnm Last Order de Kishiro, Fruits Basket de Natsuki Takaya, Naruto de Masashi Kishimoto.

À partir de 2002, les mangas restent les bandes dessinées asiatiques les plus vendues (les vingt plus gros tirages sont japonais en 2005), leur coût plus faible et leur périodicité plus régulière que celle des bandes dessinées occidentales leur permet de toucher un public fidélisé, d'autant que les éditeurs peuvent sélectionner les bandes dessinées qui ont déjà passé l'épreuve du public au Japon.


Tous créent des collections dédiées, voire tentent de lancer des mangas à la française. En 2003, le tirage des quinze plus grandes séries oscille entre 25 000 et 60 000 exemplaires, en 2007 Naruto est imprimé à 220 000 exemplaires, Death Note à 137 000, et le fonds reste attractif (avec Dragon Ball surtout). En valeur, le marché est détenu à 80 % par Pika, Kana et Glénat. En 2003, pour la première fois, un manga obtient un prix au festival d'Angoulême : Quartier lointain, de Taniguchi, pour le prix du scénario. C'est un début de reconnaissance.
En 2005, plus de mangas que d'albums traditionnels ont été édités: 1 142 bandes dessinées asiatiques (soit 42 % des nouveautés) sont en effet éditées en 2005 dont 937 mangas et 1 418 en 2006 (soit 44 % des nouveautés), dont 1 110 mangas. Les tirages à la nouveauté des bandes dessinées japonaises les plus populaires n'ont plus rien à envier à ceux des bandes dessinées traditionnelles populaires : 130 000 exemplaires pour Naruto, 80 000 pour Samurai deeper Kyo ou Fullmetal alchemist (de Hiromu Arakawa, traduit à partir de 2005), 70 000 pour Gunnm Last Order, Hunter × Hunter, Yu-gi-oh, Fruits Basket et Shaman King, 65 000 pour One Piece d'Eiichirō Oda. Début 2006, la France est, avec plus de 13 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de manga au monde après le Japon et devant les États-Unis.
Les manga représentent 26 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques. De plus, sur le marché français, seulement neuf séries manga concentrent 50 % des ventes.
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